Rendez-vous chez les « casseurs de rêves »
Récit d’un rendez-vous chez un sous traitant du flicage des chômeurs.
Récit d’un rendez-vous chez un sous traitant du flicage des chômeurs.
Voilà des décennies que le SO cégétiste, copieusement armé, se bat contre les autres manifestants plutôt que de défendre une manif contre la police… Et ça finit par se payer.
Selon la législation grecque actuelle, l’université doit être un lieu stérile pour la formation des futurs travailleurs, toute manifestation doit être strictement contrôlée, il est illégal de rencontrer ses amis et chacun doit rentrer chez lui avant 21 heures. Quelle vie passionnante !
Du premier mai, on retient les affrontements entre SO syndical et cortège autonome. Nous y voyons autre chose, qui prend tout son sens après la manif policière du 19 mai : le renforcement du bloc de l’ordre.
En France, on aime commémorer. Que ce soit le bicentenaire d’une grande Révolution destiné à enterrer l’idée même de révolution ou une guerre de 1914/1918 qui apparaît désormais comme exotique car trop lointaine et irréelle (comme un jeu vidéo, quoi).
Utopie 2021 commence avec la description d’un monde sans argent, sans État et sans classes sociales : bref, un monde libéré de l’oppression, enfin autant qu’il est possible.
On ne vous promettra pas une « rentrée chaude de luttes», parce qu’on n’en sait rien et qu’on en a soupé de ce genre de promesses. Ironie de l’histoire, la révolution Française a, pour sa part, éclaté au milieu de l’été. Il est vrai qu’à l’époque on ne partait pas beaucoup en vacances.