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Les prix continuent de flamber, d’un feu qui ne réchauffe pas ! On nous annonce un hiver glacial, une énergie plus chère que jamais, les loyers montent aussi, tout est trop cher ! C’est l’ensemble du prolétariat dans le monde qui est attaqué à travers la fameuse inflation : celle qui nous appauvrit pendant que les bourges s’enrichissent.

Cette montée de prix est présentée ici comme un sacrifice nécessaire pour l’effort de guerre en Ukraine. On connaît la chanson, on nous la ressort à chaque guerre… et elle sonne faux.

Pour nous, la guerre est une manifestation de la concurrence entre les puissances capitalistes en période de crise. Et la hausse des prix permet le maintien des profits des capitalistes en baissant les salaires réels. (les salaires et autres revenus des prolos montent moins vite que les prix, donc baissent). Ces deux phénomènes vont ensemble, se nourrissent l’un l’autre, mais ont une même matrice : l’expansion capitaliste pour transformer le monde en merde.

Dans cette course à la merdification du monde, la France n’est pas en reste, puisque la perspective est au retour en force de l’énergie nucléaire : il s’agit de garantir la soif énergétique du capital pendant qu’on s’appauvrit… Et puisqu’on s’appauvrit et que comme disait les politiciens d’antan, « gouverner, c’est prévoir », l’État construit plein de prisons. Tout un programme !

Face à cela, des signes nous réchauffent : En Iran, le mouvement a pris une ampleur inédite. En Haïti le combat contre la vie chère a tourné au soulèvement. Et partout dans le monde des grèves se lancent. A côté de ça, la gauche continue de revendiquer bêtement des miettes, ou de les promettre sans même les donner lorsqu’elle est au pouvoir.
Nous sommes de plus en plus à rejeter ce jeu pipé où gauche et droite cogèrent la poursuite de ce monde injuste et mortifère. Pour l’instant ici tout semble calme mais partout dans le monde les soulèvements qui éclatent nous rappellent qu’il suffit d’une étincelle…